Qu’est-ce que cela implique côté manager et côté collaborateur ?
Côté collaborateur, l’empowerment offre :
- Un sentiment d’influence, d’habilitation à l’égard de son travail,
- Une perception de capacité d’action qui ne nécessite pas l’approbation de son supérieur,
- Une possibilité de régler des problèmes, de proposer des solutions.
Cela implique le fait d’être compétent, de vouloir exercer son esprit critique, d’oser prendre des responsabilités, de faire des choix, de chercher à élargir ses marges de manœuvres et ses options à exercer, pour avoir un impact sur son environnement.
Côté manager, qu’est-ce que cela implique ?
Déjà et c’est peut-être le plus simple, c’est de poser un cadre managérial clair : clarté des rôles et des responsabilités, des règles de fonctionnement de l’équipe, des missions, des objectifs…Plus ces éléments seront clairs et partagés par tous, plus les personnes seront en capacité d’agir.
C’est aussi savoir être dans la transparence, être explicite sur ce que l’on fait et sur ce que l’on ne fait pas, sur ce que l’on pense ou sur ce que l’on ne pense pas.
C’est permettre aux personnes de se développer. Sans compétence, nous ne pouvons pas agir correctement.
Enfin, c’est encourager ce pouvoir d’agir, en acceptant que, à l’intérieur de ce cadre, chacun dispose d’un périmètre de liberté pour tenter, expérimenter, faire les choses différemment.
TOUT cela ne peut se faire sans confiance
confiance que chacun saura se mobiliser au service de l’objectif qui lui aura été fixé.
En résumé, le manager a la capacité de libérer les énergies en posant clairement un cadre et en donnant des autorisations. Il invite ainsi à la prise d’initiative et à l’autonomie dans le choix des méthodes de travail et des façons de faire. Ce faisant, il permet engagement et responsabilité.
Source : Richard Katz, Carewan