Le relationnel au bureau pour les Nuls ? Non c’est le minimum vital sans lequel aucun lien n’est possible avec les autres. C’est un peu le questionnement sur l’œuf ou la poule, nous avons tous notre part de responsabilité pour enclencher la transformation de l’entreprise vers plus de proximité et de reconnaissance. C’est un mélange de politesse, d’hygiène de vie, de devoir moral et de codes culturels. Vous vous dites sans doute « c’est du bon sens », « comme c’est bâteau! », mais nous n’avons pas tous le même sens du bon sens et ce n’est pas la peine de chercher à faire plus si ce minimum vital est absent de notre quotidien professionnel.
Je rêve d’organiser des « Pots de On-Est-Toujours-Là », un lycée berlinois appelle cela les « réunions de congratulation ». En attendant, je propose de s’intéresser aux gens dans les petits détails de la vie quotidienne : « comment es-tu rentrée du séminaire hier ? », « ça n’a pas l’air d’être la super forme, tu veux en parler ? », « la varicelle du petit, c’est terminé ? », « Alors, comment ça va », un « coucou » informel et désintéressé, pour parler de tout et de rien, raconter des bricoles et que chacun sache qu’il peut compter sur l’autre en cas de problème.