Le gigantisme tue l’humanisme. Le volume et l’industrialisation rompent le lien. Le monde du travail souffre de la solitude des hommes car nous n’avons pas le temps de nous connaître. Lorsque le principal sujet de discussion c’est le travail ou les ragots, cela ne nous définit pas. Inspirons-nous des scientifiques qui démontrent que les petits groupes de 6 ou 8 sont optimum pour une bonne cohésion et une bonne qualité d’échanges, créons des communautés de travail à taille humaine regroupant des gens qui ont l’occasion de se trouver des points communs. Nous sommes invités à raisonner localement dans toutes nos initiatives, à créer des cellules d’individus qui se connaissent.
Il y a des spécialistes des aménagements qui prennent en compte la création de lien dans l’agencement des bureaux. En attendant de pouvoir faire appel à eux, pourquoi ne pas aller aux toilettes ou à la cafétéria de l’autre étage ? Sans oublier que, pour arriver à notre poste de travail, nous pouvons prendre un chemin inhabituel dans les bureaux, pour voir des têtes nouvelles et leur dire bonjour. Un chemin d’arrivée à son poste qui fait des détours sur le modèle d’Ikea… Loin de faire perdre du temps cela permet de croiser des nouvelles têtes, de redonner sa place à la conversation et lutter contre l’isolement au travail.