Témoignage d’une femme cadre dirigeante

October 14, 2021

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J’ai des antennes partout pour sentir les choses

Témoignage d’une femme cadre dirigeante

Un grand groupe 

Extrait du livre 365 bonnes pratiques pour créer du lien et mieux travailler ensemble, Alexia de Bernardy – la WE box


« On passe beaucoup de temps au travail, autant que ce soit du bon temps, j’essaie au maximum de développer cela avec mes équipes. J’ai la réputation d’être une manageuse exigeante et juste, qui fait grandir ses équipes et aime les voir évoluer. Pour cela, je veille tout d’abord à ce que les gens aient un projet commun dans lequel ils grandissent, à les embarquer sur une ambition partagée

Cela passe ensuite par la compréhension de l’environnement dans lequel on est, avec une vision holistique : découvrir quels sont les moteurs des autres, comment on peut agir, prendre du temps pour comprendre les contextes des autres, leurs enjeux, leurs freins, en quoi un projet les sert ou les contrarie. J’ai parfois été amenée à manager des équipes que je n’avais pas choisies et que je m’étais engagée à garder, ce fut une véritable source de développement personnel que d’aller chercher les qualités des autres dans un tel contexte et c’est assez grisant. 

C’est aussi un mélange d’intuition, d’expérience dans le décodage des organisations, permettant d’être attentif à chacun en sortant du côté statutaire de la fonction, pour laisser l’autre se découvrir   et nous donner des clés. C’est aussi lors du rituel du bonjour individualisé du matin où, en fonction du regard, de la nature de la poignée de main, on peut sentir l’humeur du jour. J’ai également institué la suppression des e-mails au sein d’un même plateau pour favoriser les échanges physiques directs, et je permets aux équipes de se poser quand ça ne va pas, car la perfection n’est pas de ce monde. Je suis également un peu rebelle face aux non-dits et à l’autocensure en entreprise, je n’hésite pas à être un peu directe avec un peu d’humour, à mettre les pieds dans le plat en sortant de la posture institutionnelle. Je peux dire une énormité que personne n’osait dire mais que tout le monde pense, le truc énorme qui soulage et fait du bien à toute l’équipe. J’ai des antennes partout pour sentir les choses, une capacité à suivre d’une oreille une conversation dans le couloir tout en étant concentrée sur autre chose, j’ai un radar sensoriel très développé. Quand j’étais jeune on m’a appris qu’on a “deux oreilles et une bouche”, je m’astreins depuis à écouter deux fois plus.

Je repense à une période particulièrement difficile que nous avons traversée dans l’adversité, en équipe. Nous avions alors tous ressenti le besoin de vivre des moments authentiques autour d’un simple déjeuner, où nous redevenions simplement humains pour s’en sortir tous ensemble. »


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