Travailler dur ne veut pas dire faire la gueule, et l’ouverture aux autres passe notamment par la bienveillance qui étouffe la tentation du salaire de la peur. Toutefois tout ce qu’on peut vouloir dire sur l’humanisme au travail est contredit si les faits ne sont pas avérés. Faisons comme ce patron qui redresse une PME en difficulté pour qui, la clé c’est l’humain : « Je m’arrange pour filtrer la pression, pour que mes équipes soient bien, le reste m’intéresse pas ». Comme le dit Idriss Aberkane : « La pire peur d’un enfant, c’est d’être abandonné. La pire peur d’un adolescent, puis d’un adulte, c’est d’être exclu de son groupe, car le groupe c’est la survie. »
Certains créent des chartes relationnelles, véritables guides comportementaux pour cultiver le collectif. En attendant d’en mettre en place, nous pouvons stopper tout comportement qui sous-entendent que les individus n’ont pas de valeur : sarcasme, yeux levés au ciel, moqueries banalisées, critiques faciles, messages négatifs indirects, mails écrits en capitales, intimidation … Osons également dire lorsque c’est le cas « c’est parfait ! » même pour une petite chose qui peut paraître anodine comme une heure de rendez-vous qui convient, une réponse claire, un support relié, un message qui fait avancer, …