A l’heure où le savoir n’est plus critique en entreprise et que l’enjeu est désormais d’arriver à faire avancer les projets et adhérer les équipes à nos idées, nous devons sortir du raisonnement strictement rationnel. Contrairement à la maison qu’on retape nous-même, la difficulté au travail réside dans le fait que nos actions sont de plus en plus abstraites et que nous ne voyons que rarement nous-même les effets concrets de notre travail. Il faut donc trouver d’autres leviers de reconnaissance au travail, pour soi-même comme pour ses équipes, au-delà de ses réalisations strictement professionnelles. Par exemple, s’impliquer dans des tâches banales du quotidien crée la confiance en toute simplicité. En se voyant sur le terrain, se créent des rencontres, des liens émotionnels. Et ensuite, « Shit in – shit out » ou encore « Garbage in – Garbage out », en bref on reçoit ce qu’on donne, donc faisons tout pour diffuser du positif. Ces liens ainsi tissés dans la vie quotidienne au travail évitent le sentiment d’être transparent, et boost in fine nos projets.
Pour mettre de la simplicité dans le quotidien et créer du lien par ce biais, certains organisent des « Company Days » où les managers servent les repas ou nettoient les locaux, à l’image du Président Barack Obama qui servit la soupe aux salariés de la Maison Blanche. Une micro-action impactante à la portée de tous pour créer du lien et de la reconnaissance est de s’impliquer dans des tâches simples et concrètes du quotidien collectif comme : aider à imprimer, à décharger une voiture, aider à remplir les gobelets de la machine, remettre du papier dans l’imprimante, tenir la porte, partager une ficelle du métier à un nouvel arrivant, …. c’est comme cela que l’on peut remettre un peu de temps humain dans le quotidien pour rapprocher les individus et activer ce levier de performance vertueux pour le travail en équipe.